Entre les grèves, le boulot et l’écriture (si si), difficile de trouver le temps de se poser avec un bouquin.
Maigre récolte ce mois-ci en comparaison de l’orgie du mois précédent. D’un autre côté, l’été est fini et bien fini, et avec le cortège des feuilles mortes de l’automne, les longs sanglots monotones du travail résonnent à nos oreilles…
Hasard du calendrier, j’ai lu Le fait du Prince d’Amélie Nothomb juste après avoir vu La Vengeance dans la Peau : évidemment la version Nothomb du vol d’identité et de l’histoire d’espions fut teintée du chaos de Paul Greengrass… Curieuse histoire que celle que nous narre l’auteur de Stupeurs et tremblements. On se demande pourquoi elle s’arrête si vite : on a l’impression que le vol (l’action de dérober) l’intéresse plus que l’utilisation de l’objet dérobé. Du coup la fin fait expédiée. On déplorera également un style “au kilomètre” qui correspond assez à la manière dont elle dit écrire. Dommage, l’histoire aurait pu basculer dans le franchement bizarre (j’ai beaucoup pensé à du Lynch qui resterait accessible).
C’est tout pour ce mois-ci…