Dans leur très chouette podcast Procrastination, Lionel Davoust, Laurent Genefort et Magali Ségura parlaient à l’occasion de l’épisode 16 intitulé De ta vie à Google maps du risque de la documentation. S’il fallait confirmer les propos de ces trois auteurs reconnus, je peux vous certifier que la recherche d’informations sur un sujet peut vite devenir étourdissante.
Mon roman actuel, qui a toujours pour nom de code “les étoiles” et dont le titre sera certainement soumis à sondage, se déroule dans le milieu de la conquête spatiale. Et plus j’en lis, plus je me dis que les histoires réelles dont je m’inspire mériteraient leur propre livre, un ouvrage de vulgarisation scientifique présentant l’aventure incroyable de ces gens qui ont envoyé d’autres gens non pas dans les airs mais au-delà. Il faudrait pour ça se dépêcher, sortir le roman de fiction, le traduire en anglais et en russe, aller voir ces fadas qui ont 80 ans aujourd’hui et qui allèrent sur la Lune avant de piloter des engins improbables, de participer à des projets dignes de la science-fiction et qui ont survécu malgré tout.
Ce serait un beau projet.
A défaut je pourrais compiler toutes les anecdotes de cafouillages, d’incompréhension, de petits miracles et de grands coups de bol qui parsèment ce chemin vers les étoiles. J’essaye de les distiller dans le roman, comme peuvent en témoigner mes correcteurs, mais surtout, de les distiller intelligemment, avec parcimonie, sans trop précipiter les choses. Ce type d’éléments rajoute du sel à l’histoire que je veux raconter, lui donne du goût, mais à trop en mettre, je risquerais d’écœurer les lecteurs. Alors je lis, je parcours des pages, je clique, je vais d’une information à une autre, je me laisse porter, fasciné par ces couacs et ces accords parfaits. Et pourtant… elle tourne…