L’anneau à mon doigt étincela et je levais un sourcil. Il m’octroyait le don de langue. En prêtant l’oreille, alors que l’abomination approchait inexorablement, je déchiffrai ses borborygmes. Un langage, en effet. Je me raclais la gorge et expliquais à mes compagnons.
– Cette… Chose… n’est pas agressive.
– Elle est drôlement prêt, pourtant !
– Elle veut juste… qu’on la gratte.
– Hein ?
– Comme un gros chat. Elle réclame des câlins…