Elle avait un ami imaginaire. Quelqu’un avec qui jouer quand les adultes refusaient (ils refusaient toujours). Lassés de l’entendre parler “seule”, ils l’emmenèrent voir l’homme. Celui qui imposaient à tous les adultes d’avoir le même ami imaginaire. Celui qui ne répondait jamais.
Alors le sien montra les dents, souffla leurs torches et tordit leurs fourches. Et plus personne ne l’embêta jamais.