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Les vacances, ou du moins l’été : voici les découvertes lectures, écoutes, furetage et autres idées partagées de cette dernière quinzaine !
Peu de choses cette semaine, écourtée par une méchante gastro qui m’a coincé au lit… Mes excuses au passage aux personnes qui ont reçu en double les précédentes Matières à rêver, j’ai enfin trouvé d’où venait le bug, ça n’arrivera plus !
Mélodies
Woodkid : The Golden Age
On n’est pas vraiment dans l’actualité (encore que, comme vous le verrez ci-après) et pourtant quel plaisir de ré-écouter cet album de 2013, retrouvé dans une recyclerie en version deluxe (petit plaisir).
Au delà du côté madeleine, les morceaux restent efficaces, beaux, majestueux, vivants. Ils continuent à raconter une histoire, bref, ça reste du tout bon et pas juste un phénomène de mode.
L’impératice : Tako Tsubo
Des hasards comme ça. Pas loin de la maison de vacances louée en famille, passait un groupe appelée “L’impératrice”, annonçait l’Office de tourisme local. Bon.
Retour au bercail, passage à la médiathèque, parcours des rayons : ah tiens, leur premier album. Tentons !
Encore un groupe d’électro-pop, de la fameuse french touch qui a été remise sur le devant de la scène lors de la cérémonie de clôture des JO.
Je n’ai pas bien saisi le rapport entre le nom de l’album et la choucroute mais ça n’est pas bien grave. L’Impératrice compose une électro sophistiquée et planante, pas transcendante mais agréable et qui se laisse tout à fait écouter. Peut-être un peu trop empruntée pour m’emporter totalement, mais rien de totalement rédhibitoire.
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Culture générale
Les cons, ça ose tout, c’est à ça qu’on les reconnait. Quel point commun entre Isaac Hayes, Céline Dion et Woodkid ? Qu’on aime ou pas, outre d’être dans leurs styles respectifs d’incontestables artistes, ces trois noms partagent le douteux privilège d’avoir vu leur musique utilisée sans autorisation par Donald Trump. Ça fait rire (jaune) Woodkid – soutien LGBT depuis toujours – qui suppose que c’est le côté médiéval de sa musique qui plait. Ça consterne Céline Dion, qui se demande si reprendre son titre phare de Titanic pour illustrer une campagne présidentielle est une bonne idée. Ça n’amuse pas du tout le fils d’Isaac Hayes qui s’est porté en justice et réclame le paiement des droits (et de dommages et intérêts) de pas moins de 3 millions de dollars (et annonce que ça coûtera dix fois plus cher si ça doit se régler devant les tribunaux). Bisous !
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