– On va prendre le ver.
– Quoi ? Pour voyager dans l’espace ? Chevaucher un ver, comme dans_
– Hein ? Non. Tu crois quoi, que des organismes géants seraient capables de survivre dans le vivre intersidéral ?
– Non. Non, bien sûr que non, ah ah.
– Pourtant…
Et ainsi nous traversâmes la galaxie, sur le dos d’un immense tube digestif. Ce qu’il digérait, je l’ignorais, mais cela faisait des trous. Des trous de ver. Dans le tissu même de l’espace et du temps.