Mes amis, à l’heure où j’écris ces lignes, je viens d’apprendre que je ne reviendrais peut-être pas de Montauban, ou tout du moins de Toulouse, une catégorie socio-professionnelle de pauvres malheureux payés une misère ayant décidé de faire grève. Et c’est bien connu, un avion sans pilote, ça marche moins bien (on me dira que je chipote, mais qui veut n’est pas Kurt Russel dans je sais plus quel navet).
Bref. Je m’interroge sur un mystère bien plus insondable que le divorce du plus petit fonctionnaire de l’Etat.
Que les hôtels soient miteux, ou classe, en périphérie ou en centre-ville, que la chambre fasse 2 ou 45 m2, la télé possède forcément une chaîne porno (1). Elle diffuse en permanence du contenu interdit aux moins de 16 ans (du film de slip, quoi), et à partir de minuit, du gros hard – français – où ça lime sans subtilité (élégance, quand tu nous tiens).
Je m’interroge. La solitude du VRP ou du formateur itinérant a-t-elle étudiée en haut lieu chez Private et Marc Dorcel ? Un lobby noyaute-t-il Logis de France (Cunis de france ?) ?
Il y a quelque chose d’assez hallucinant, de se dire que n’importe quel gamin en vacances avec ses parents peut tomber sur une fille en latex en train de se faire trombiner par un musculeux quelconque tandis que sur France 3 diffuse “C’est pas sorcier”…
(1) : exception notable, l’hôtel, pourtant 3 ou 4 étoiles en Guyane, n’avait pas son quota de Boules TV.