Vous ne connaissez pas le point Godwin ? Suivez le lien avant de lire la suite pour savourer ce billet.
Allons-y dans la joie et la bonne humeur ! La première dame de France est blonde, qu’on se le dise.
Vous apprécierez tout paritculièrement les passages que je me suis permis de mettre en gras.
L’attaque, signée Carla Bruni-Sarkozy, vise le NouvelObs.com :”Si ce genre de sites avait existé pendant la guerre, qu’en aurait-il été des dénonciations de juifs ?” A l’origine du courroux de la nouvelle épouse du président, l’article évoquant le SMS, envoyé, selon le NouvelObs.com, par Nicolas Sarkozy à son ex-épouse, Cécilia Sarkozy.
Réponse intégrale de la nouvelle première dame à L’Express, auquel elle a accordé sa première interview depuis son mariage : “La plainte justifiée de mon mari n’est pas contre un organe de presse, bien sûr, mais contre les ‘nouveaux moyens de désinformation’. Internet peut être la pire et la meilleure des choses. A travers son site Internet, Le Nouvel Observateur a fait son entrée dans la presse people. Si ce genre de sites avait existé pendant la guerre, qu’en aurait-il été des dénonciations de juifs ?”
Dérapage incontrôlé ? Christophe Barbier, directeur de la rédaction de L’Express, explique que “l’interview a été relue, amendée”, et que c’est Carla Bruni-Sarkozy qui a “voulu absolument parler de la polémique du SMS”.
“MISE AU POINT”
Après la publication de l’interview par LExpress.fr, Le Nouvel Observateur a immédiatement réagi.”On ne laissera pas ce genre de formulation sans réponse”, affirme Michel Labro, directeur de la rédaction de l’hebdomadaire, dans un entretien à Rue89. Il juge cette sortie “parfaitement hallucinante, assez incroyable et pathétique”, voire “parfaitement imbécile”.
Carla Bruni a sans tardé adressé une “mise au point” à L’Express, publiée sur son site Internet :”Dans l’édition d’aujourd’hui, 13 février 2008, L’Express me consacre une longue interview, au cours de laquelle j’ai comparé, à tort, les méthodes employées dans les sites Internet avec celles employées par la presse collaborationniste. Si j’ai pu blesser quelqu’un, j’en suis extrêmement désolée. J’ai juste voulu dire tout le mal que je pense de ces attaques ad hominem, qui dégradent l’information. Et le danger potentiel qu’elles représentent.”
Benoît Vitkine pour le Monde
Et sinon, il est où le double tiret entre les noms des époux ?
Alors bien sûr, c’est facile de tirer sur les ambulances, et on ferait mieux de critiquer notre cher président pour le reste, tout ce dont on ne parle pas. Mais vous aurez remarqué que ce billet est le second de la journée 😛