Ça partait bien, pourtant. Hordes est un jeu gratuit, sur le web, dans lequel 40 joueurs doivent collaborer pour renforcer leur ville, afin de la défendre contre les attaques quotidiennes de zombies, toujours plus nombreux.
Le tout dans une ambiance de film d’horreur des années 50.
Las !
Le jeu est effectivement bien foutu, les possibilités nombreuses, l’interface efficace, les graphismes rigolos et dans le ton post-apocalyptique du jeu.
Le problème ? Les 39 autres joueurs.
Quand on meurt, dévoré par les zombies, on se ré-incarne dans une autre ville. Malheureusement, comme on ne choisit pas ses compagnons d’infortune, on se retrouve toujours dans une ville qui comprend son lot de nouveaux joueurs (c’est pas grave, on apprend tous un jour), de débiles qui ont lu les règles mais s’en fichent, de gens qui oublient de faire telle ou telle action… bref, de boulets.
Or, pour atteindre les sommets du jeu, c’est à dire résister le plus longtemps possible, il faut une excellente coordination. Pas gagné quand ça tire à hue et à dia. Tout cela a bien peu d’importance au vu des restructurations bancaires qui ont lieu en ce moment, mais comme je me sers de cette plate-forme pour vous recommander telle ou telle distraction, j’en profite pour vous déconseiller Hordes. Ça me rappelle trop la vie en société, et surtout ses parties négatives.
Sur ce, je retourne lire le Hors-série du Magazine littéraire sur la solitude…