Ravitaillé par les corbeaux

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Même qu’ils passent sur le dos pour pas voir la misère…

Je vous écris de ma chambre d’hôtel, après un repas constitué d’un foie gras aux figues, d’une brandade de morue et d’une tarte aux poires et aux épices.

Mon ordi est connecté en wifi, il y a le câble, et la réception téléphonique est excellente. L’ambiance de boulot est bonne, les gens sympathiques, et la cantine correcte, sans plus. Evidemment, le temps est gris sinistre, le plafond nuageux, bas, et la brume a tendance à vous perdre, et du coup on ne peut pas voir les Alpes, sans doute déjà blances. Mais pourquoi sortir alors qu’on a tout chez soi ?

Tout va donc pour le mieux dans le meilleur des mondes professionnels.

Seul hic, je suis dans la chambre 13. Ce repas et cette ambiance nébuleuse, serait-ce le purgatoire ?

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