A l’heure où j’écris ces lignes, Obama est donné grand vainqueur. Comme depuis environ deux mois. On n’en sait pas plus, et comme d’habitude, on s’autorise à penser, bla bla bla…
Il est très curieux de voir à quel point cette élection suscite de l’enthousiasme chez nous. Je n’ai pas souvenir que l’après Clinton ou que le deuxième mandat de l’idiot du village planétaire aient suscité de tels élans.
Je demeure dubitatif devant les “J-1” et autres “D-Day” qu’on a vu fleurir sur diverses chaînes de télé – et c’est un type qui ne regarde la télé qu’une demie-heure par jour en moyenne (en comptant 3 heures de Cold cases le lundi soir) qui vous dit ça. Ce qui est d’autant plus absurde que les Etats-Unis votent depuis le 30 Octobre, de ce que j’ai compris.
Les français seraient-ils jaloux de leur Uncle SAm ? Ou espèrent-ils naïvement qu’un Obama chassera un Sarkozy en 2012 ?
Je m’amuse d’entendre les “analystes” clamer que l’héritage du Walker Texas Ranger sera lourd à porter, que les Etats-Unis, deux guerres en route sont au pire niveau diplomatique, inexistants au niveau environnemental, et dans un marasme économique que la crise n’a pas vraiment arrangé – crise dont plus personne ne parle, tiens, pourtant j’ai cru voir que le CAC avait pris plus de 4,5%, jusqu’à la prochaine prise de capitalisation.
C’est tout de de même fou de voir qu’un pays autant à l’agonie passionne autant. Sensationnaquoi ? De qui est-ce donc le déclin ?
Ah oui, dernière chose. Un résultat “anticipé” pourrait sortir vers minuit, heure de Paris. Ce qui semble exceptionnel là-bas, mais qui n’empêchera pas le vainqueur de prendre ses fonctions le 9 Janvier 2009.
Je sais bien que les Etats-Unis comptent trois fuseaux horaires, et une population de plus de 130 millions de votants (dont un tiers se sont exprimés de manière anticipée), mais il faudra qu’on m’explique comment nous faisons pour avoir les résultats quasi-définitifs à 20h, et un président qui prend ses fonctions au pire une semaine après son élection.