Il manipulait son instrument qui n’arrêtait pas de geindre, grincer, miauler, crisser. Une sarabande désagréable et impossible qui prenait aux tripes, un concert inhumain, tout aussi dérangeait que l’instrument lui-même.
L’archet ne courait pas sur un violon ou un quelconque instrument de bois mais directement sur la chair à vif de son bras, frottant ses tendons, ses nerfs, ses os, ses vaisseaux sanguins.