Partage de lecture, d’écoute, de visionnage : que ce soit de la littérature, du jeu ou des articles, voici le tour d’horizon de ma curiosité cette semaine. Belles découvertes !
Lectures ludiques
Into our Odd
Je poursuis mon exploration de la collection Into the odd avec le supplément exclusif à la version française du jeu (celle sortie en 2017).
Ce petit ouvrage comporte de belles idées pour peupler une ville med-fan. Cela manque sans doute un peu de l’aprêté du jeu de base Into the odd, mais ce côté un peu plus générique gagne en compatibilité avec d’autres jeux.
Une lecture agréable et inspirante si vous avez besoin d’une auberge, d’un quartier ou d’un mystérieux archipel improbable.
Le sceau sera brisé
En participant au concours Il était une fois un petit jeu de rôle, j’ai écrit (Quais) mais aussi un autre jeu que je diffuserai prochainement ici (teasing, quand tu nous tiens).
Parmi les autres auteurs et autrices du concours, Côme Martin m’a partagé un jeu qu’il avait écrit il y a quelques temps, et qui comportait des similitudes amusantes avec ma propre création. Il n’y a que les similitudes qui sont amusantes, cela dit : là où j’ai écrit un jeu parodique, il a composé un jeu très court et très bien ficelé sur le poids des responsabilités indicibles. Bref, lisez Le sceau sera brisé, c’est bien fichu et un bon exemple de la diversité du jeu de rôle !
Pub !
Comme expliqué dans mon dernier article de blog, vous pouvez désormais me soutenir sur Ko-fi.
Grâce à cela, vous pourrez annoncer dans les soirées les plus chics qu’en véritable mécène de la création francophone, vous soutenez un jeune auteur prometteur et promouvez la création gratuite sur internet. Mais oui !
Images animées
The Booth at the end
Mais quelle est bien cette série ! Et que je m’en veux de vous la partager, car vous allez galérer à la trouver. 2 saisons, 10 épisodes de 26 minutes en tout. Oui, EN TOUT.
Oubliez le “26 minutes, c’est un format sitcom, ça doit rigolo”. Non. Vous avez vu la pochette du DVD, là ? Xander Berkeley interprète un homme anonyme que des personnes viennent consulter pour obtenir qu’il leur réalise leur vœu. Sauf que ça ne marche pas exactement comme avec le génie de la lampe.
L’homme va leur confier une tâche; une fois celle-ci accomplie, le vœu se réalisera.
The Booth at the end, une série avec Xander Berkeley
Évidemment, vous vous doutez que la tâche ne sera jamais aussi simple qu’elle en a l’air. Voire, elle sera d’entrée de jeu absolument inacceptable.
Et c’est justement tout l’intérêt de cette série, comme le dit son accroche : “How far would you go ?” Jusqu’où irez-vous pour obtenir ce que vous souhaitez. Bien sûr, l’intérêt de la série est renforcée par son interprétation, sa mise en scène (tout se passe dans ce “booth”, ces deux canapés face à face dans un restaurant), et vous vous en doutiez, la manière dont les destins des différents protagonistes venus solliciter l’homme vont se croiser. Je recommande chaudement – et j’entame la saison 2, donc attendez-vous à ce que je vous en reparle !
Mélodies
Aldebert : Les paradis disponibles
Grand fan des trois (allez, quatre) premiers albums de Benabar, j’ai été très déçu par ses derniers opus. Et j’ai découvert avec plaisir Aldebert, moins connu pour ses albums destinés aux grands que pour ses Enfantillages, avec lesquels il remplit les stades (j’exagère à peine). En réalité, la qualité des textes et des mélodies restent la même sur tous ses albums, seuls changent les thèmes abordés dans les chansons.
Les paradis disponibles parlent ainsi de la vie de tous les jours, de ces grandes personnes qui ont du mal à l’être. À part une ou deux chansons que je trouve un peu faciles (L’homme songe et Amoureuse), tout est bon dans cet album. Si vous êtes du genre à regretter “les chansons à texte comme on savait faire avant”, c’est que vous n’avez pas écouté Aldebert. La même qualité musicale, la modernité des textes en plus.
Culture générale
Utilisez Firefox comme navigateur
En tout cas, pas Brave. Ce navigateur “qui propose de virer la pub” est en réalité basé sur son propre modèle de pub, alimenté par des cryptomonaies et dirigé par un homophobe. Alors sur ordinateur, préférez-lui Firefox avec uBlock Origin, voire AdNauseam, et sur téléphone, Vivaldi.
Payer pour se faire voler sa création
Ce n’est ni plus ni moins la menace que fait planer désormais Adobe à ses clients utilisateurs de Photoshop, Illustrator, ou Premiere (respectivement logiciels d’illustrations et de montage vidéo). La société peut grâce à ses nouvelles conditions générales d’utilisations (CGU), revendre ce que vous avez créé avec les logiciels de l’Adode Creative Suite. Ah et comme vos fichiers créés avec ces logiciels sont stockés dans l’Adobe Creative Cloud, ils seront exploités pour entraîner des apprentissages artificiels génératifs (le nom correct des pseudos IA). La gronde monte, les démentis (par blog, dont la valeur juridique est moindre que des CGU) ne rassurent personne et les alternatives explosent : une foule d’applications (cf l’image ci-contre) et Cara pour publier tout ça plutôt qu’Insta.
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