Délicate, de Florence Mendez, c’est quoi ? Ben un spectacle d’humouriste qu’elle est drôle. Voila. Ah bah c’est sûr que ça vaut la peine, comme critique.
Non mais franchement, merci, hein. Bon. Plus sérieusement, si je puis dire.
Florence Mendez, vous l’avez peut-être entendue sur France Inter il y a deux ans. Ou depuis l’année dernière sur Radio Nova. Une chroniqueuse qui dit des rigoleries de plus me direz-vous. Sauf que : elle parle de sujets qui piquent. La santé mentale. Le suicide. La condition de la femme. Un spectacle militant ? Bien sûr, quel spectacle ne l’est pas ? Un spectacle barbant ? Oh que non, il y avait longtemps que je n’avais pas autant ri – et envie de me lever pour aller faire un câlin à la personne sur scène (j’ai résisté, hein, ça ne se fait pas).
Florence Mendez nous fait passer du rire aux larmes, nous balade, nous fait honte d’avoir rigolé à des blagues horribles qu’il faut pourtant se permettre – jamais contre les plus faibles, ce n’est pas une victime de harcèlement qui va se mettre à harceler (on en connait, pourtant). Le nombre de punchlines et de blagues à la minute est sidérant, c’est un feu roulant. Et pour ne rien gâcher, même si ça divulgâche un peu de révéler cela, la dame se permet de montrer de vrais talents de comédienne.
Elle tourne un peu partout, au gré de dates ponctuelles programmées ici et là : allez-y, j’ai eu la chance de découvrir qu’elle passait pas loin de chez moi pour, coup de bol supplémentaire, un prix dérisoire (moins de 15€ la place). Ce qui est donné pour la qualité du spectacle. Et bonus inestimable : vous apprendrez plein de trucs sur les mammouths et les koalas !