À croire que j’avais depuis toujours préparé ce moment. Le réseau tombé, nous nous adaptâmes vite : nous vivions à la campagne ; entre les potagers et les maraîchers locaux, le circuit court prit de l’ampleur. Hélas, plus de streaming, de 4G : l’ennui guettait mes concitoyens. Le bibliothécaire se retrouva vite à court de titres. Je lui proposais mon butin de tsundoku. Avec tous mes livres non lus, nous pouvions tenir un siège.