Vol

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Après 9h de vol (Casino Royale, Ne le dis à personne, Stranger than fiction), l’arrivée à Cayenne est évidemment dépaysante. Il n’y a finalement pas tant de différences entre l’aéroport international de Rochambeau et celui de Pau, mis à part la température et quelques palmiers vus entre deux baies vitrées

Ce n’est que dehors qu’on se rend compte qu’on n’est pas loin de l’équateur. L’hygrométrie est palpable. Le temps, modèle gris orageux, n’arrange rien.

Après quelques kilomètres, Cayenne. Ça sent la mer, évidemment, et les odeurs me rappellent Manhattan au mois d’Août : chaud, un peu poisseux, et salé. La comparaison s’arrête là. Pas de buildings. Je cherche le centre ville, et plus particulièrement l’avenue Charles de Gaulle. Je la louperais presque, tellement elle est anodine. On m’avait dit que l’hôtel était central, je commence à me dire qu’il va me falloir sérieusement revoir certaines échelles.

L’hôtel est entouré par des cloches comme partout où il y a des touristes. Comme partout où il y a des touristes blancs, les clochards sont noirs. Ils jouent les boys, portent ma valise malgré ses roulettes. Bien sûr je n’ai pas la moindre pièce, ça commence bien.

Petit bonheur : un ventilateur sur port USB, qu’une amie m’avait offert il y a bien longtemps, et qui n’avait pas eu l’occasion de servir jusque là.

Petite déception : l’hôtel et son cadre, très “tristes tropiques”

Petite info rigolote : la Guyane française est sur le même fuseau horaire que le Groenland (4h en moins qu’à Paris).

Ah et sinon, ici, quand il pleut, il pleut.

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