Pas grand chose cette année au Palmarès des Victoires de la musique. Faut dire que même la production grand public de la scène française était en demi-teinte. Donc bon. Enfin, non, pas si bon que ça, mais vous m’avez compris : on ne pouvait pas attendre grand-chose de tout ça…
Dans un autre style (encore que), en végétant mollement devant la fin des enfoirés vendredi soir, après avoir regardé une rediffusion de Tararata sur France 4 avec entres autres les Fatals Picards en duo avec Sanseverino, on se demandait ce qu’aurait pensé Coluche de cette grand-messe que sont devenus les concerts géants des enfoirés. 23 ans que les Restos existent, qu’ils distribuent de plus en plus de repas, et qu’indépendamment de l’augmentation du volume distribué, 23 ans qu’ils ont de plus en de mal à collecter : les gens donnent moins, que ce soit des dons financiers ou des dons alimentaires directs. Rien de rassurant, donc. Au delà de l’aspect absolument anromale de la pérennité des restos, le côté absolument festif des concerts, qui sont autant une promo pour les artistes qu’une manne pour TF1, me laisse dubitatif. C’est sans doute un mal nécessaire pour faire vendre les albums et récolter des dons, mais par exemple, j’aimerai savoir que deviennent les recettes publicitaires que perçoivent TF1 à cette occasion…
Sinon, de manière un peu plus réjouissante, Lili a découvert Rodrigo y Gabriela, un duo de guitaristes mexicains qui oscillent entre le folk rock acoustique et le hard-rock, notamment avec une reprise hallucinante de Orion, de Metallica. Faut aimer les grateux, mais cette unique réserve passée, c’est jubilatoire, ou au pire, un excellent fond musical 😉
Je vous laisse seuls juges, comme dirait Rachida Dati.