Y a des jours comme ça… (3)

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12h : Leclerc auto m’ouvre ses portes. Après avoir attendu qu’un vendeur daigne se mettre aux comptoirs pour s’occuper de la personne avant moi, et que ce même vendeur, ou un autre, je ne suis déjà plus à ça près, revienne s’occuper de moi, je demande le changement de mes deux pneus arrières, avec remplacement du pneu arrière droit en tant que roue de secours.

_ Pas de problèmes. Vous avez le diamètre des pneus ?

_ Euh… Clio ?

_ C’est pas une dimension, ça.

_ Ben c’est standard, non ?

_ Non.

_ Ah.

_ C’est écrit sur le côté du pneu. Personne suivante.

12h15 : Je refais la queue. 3 personnes devant moi, à la pause de midi. Sur mon iPhone, un podcast édifiant sur la non-qualité des contrôles techniques.

Arrive enfin mon tour. J’ai même eu la présence d’esprit de prendre la carte grise dis donc. On m’annonce deux heures d’attente. Je m’en fous, j’ai mes courses à faire. Oui, bon d’habitude je les fais en 45 minutes, je vous demande : ET ALORS ?

12h17 : La batterie de mon iPhone rend l’âme. Je n’ai donc rien pour occuper intelligemment mes courses, et l’attente qui suivra.

13h15 : après avoir fait trois fois le tour du Leclerc, et m’être fait interpellé par un vigile qui voulait savoir pourquoi je n’allais pas en caisse, vu que ça fait une demi-heure que je ne mets plus rien dans mon caddie, je règle mes achats, parmi lesquels la très réputée uchronie Pavane, dont j’entends parler ça et là depuis un moment. Au moment du règlement, je m’aperçois que j’ai laissé dans la voiture la carte bleue du compte commun, qui sert justement à ça.

13h20 : je rentre avec mon caddie au Leclerc Auto. Je me pose avec mon bouquin dans le petit coin attente… où tourne une télé sur TF1. Je profite donc du formidable journal de 13h : son reportage sur le championnat de France de Baby-Foot, son dernier épisode du cycle sur le travail (ah les beaux métiers d’autrefois : barbiers itinérants, rémouleurs, vitriers…), et son dernier épisode sur les belles voitures anciennes que vous ne vous paierez jamais (aujourd’hui la Renault Alpine Berlinette). Après ces informations de premier ordre, un chef-d’œuvre du septième art continue de me déconcentrer de Pavane : “La classe Paternelle”.

14h45 : après avoir réglé – toujours sans la CB commune -, je charge mes courses dans le coffre, et remonte dans mon véhicule. Je mets ma ceinture, tourne la clé de contact…. et recule de 5 mètres ! QUI EST LE CON QUI A LAISSE MA VOITURE AVEC UNE VITESSE ENCLENCHEE ???

Heureusement ma Clio n’était pas collée au Hummer juste derrière. Remarquez, elle serait passée en dessous.

15h : Je rejoins mon domicile. Après avoir raccompagné les agents de police que Lili avait appelés pour signaler ma disparition, nous partons essayer de fixer le meuble. Les nouvelles vis sont trop courtes.

A l’heure où j’écris ces lignes, mon vendredi 9 mai est posé comme jour de congé. Je vais peut-être annuler.

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