A deux pas du bol de sangria (ou pas)

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Je poursuis ma série d’articles “bilan 2019”. Oui, un bilan sur quatre semaines, ça peut vous paraître long, mais les différents angles sous lesquels je l’aborde se répondent les uns aux autres.

Je vais développer aujourd’hui quelque chose que j’évoquais déjà dans l’article de la semaine dernière. Si vous l’avez lu, vous allez tout de suite comprendre, sinon… et bien vous pouvez suivre le lien, il est là pour ça.

Aujourd’hui, comme le titre l’indique, le bilan va porter sur ce qui a presque marché dans ma démarche d’écriture en 2019 – et comme “presque”, c’est un euphémisme pour dire que ça a foiré, évidemment je vais essayer de voir quoi faire pour empêcher ces échecs de se produire à nouveau en 2020. Entendons-nous déjà sur “pas marcher”. Il s’agit ici des éléments qui ne m’ont pas apporté satisfaction. Quels sont-ils ? Facile.

Y a comme un hic

Quel est le point commun de ces trois éléments, à cet état de progression fin 2019 ?

Ils concernent tous des projets personnels, bien vu. Des projets personnels d’écriture, qui ont donc stagné. Le roman a à peine avancé (ok, j’ai refait le plan et écrit trois chapitres supplémentaires), le feuilleton, pareil (j’ai le plan) et les nouvelles en ligne, pourtant bien parties, ont capoté vers juin. La loose.

Pourquoi est-ce problématique ? Parce que je ne m’en satisfais pas, tout simplement parce que j’ai envie d’écrire des histoires de mon cru. Parce que c’est mon objectif premier, cela l’a toujours été. J’ai donc privilégié les commandes aux projets persos. Pourquoi ? Parce que cela demande moins de courage : répondre à un cahier des charges est plus facile que de se lancer dans un projet “ex nihilo”, avec le gros risque de se planter. Aussi parce que les commandes, c’est payé tout de suite, soyons honnêtes, alors que les projets perso, ça paiera un jour, peut-être. Mais arrivé à la fin de l’année, ces commandes, toutes motivantes qu’elles soient, ne m’apportent pas la satisfaction d’une nouvelle que j’aurais imaginée moi-même – et a fortiori si on devait parler d’un roman.

Donc : je reprends l’écriture des projets persos. Alors que vous lisez ces lignes, les abonnés devraient avoir reçu un petit mail. Pour les autres, ça se passe ici (et vous pouvez vous abonner sur cette page ou en fin d’article pour la prochaine fois).

Comptez-vous

Résultat, assez logique, de cette absence de contenu original personnel : mon audience ne progresse pas. Quand j’ai démarré l’aventure en 2016 (il n’y a “que” quatre ans, mais quatre ans tout de même), j’ai tout de suite recueilli une audience honnête. Pas faramineuse, mais quand même, bien : 380 personnes peu ou prou qui suivent ce que je raconte sur ma page FB. Entre 150 et 300 vues mensuelles sur ce site quand il est actif. Pas affreux, loin de là – mais sans progression. Je n’ai pas réussi à dépasser mon premier cercle de connaissances – certes vaste grâce à ma pratique du jeu de rôle Grandeur Nature et à conquérir de nouveaux publics.

N’allez pas vous dire que je cherche le chiffre à tout prix, ou une notoriété qui serait une fin en elle-même. J’aurais participé à une télé-réalité, si cela avait été le cas. Mesurer le nombre de personnes qui likent ma page FB ou qui fréquentent ce site me permet d’évaluer si je remplis le second objectif, celui qui découle de l’écriture d’histoires. Parce que comme dit Philippe Bouvard (oui, je sais…) : “Il y a autant d’immodestie à écrire pour les autres que d’illogisme à n’écrire que pour soi.” Nous laisserons de côté les exceptions nécessaires tels que carnets intimes et autres écrits qui n’ont pas vocation à être publiés, vous avez très bien compris où je voulais en venir : je veux écrire des histoires et les partager.

Cette stagnation m’a particulièrement touché quand j’ai sorti La Petite fille qui détestait les étoiles. Là où La Troupe s’était vendue à plus de 200 exemplaires, la Petite fille n’a pas dépassé la centaine… Non seulement je n’avais pas réussi à transformer l’essai, mais je n’avais pas non plus capitalisé. Comme si l’effet “curiosité” était retombé (et pourtant La Petite fille a elle aussi reçu de bonnes critiques).

Comme expliqué à une époque sur ma page Tipeee (qui vivote elle aussi avec trois irréductibles <3, j’en reparlerai), je mise sur une promotion par le contenu. Par là j’entends attirer de nouveaux lecteurs en proposant de nouveaux contenus. Et d’une certaine manière, ça fonctionne : quand en décembre 2017, je me suis lancé dans un défi d’écriture, avec une forme contrainte par jour, le site a enregistré plus de mille visites dans le mois. J’ai arrêté… et le soufflet est retombé, le compteur de visites est retourné dans les eaux où il croisait auparavant. Et surtout, je n’ai pas touché de public au-delà de celles et ceux qui me lisaient déjà (le compteur des likes sur la page FB n’a pas explosé, par exemple).

A ce jour, je n’ai pas trop de solution à ce problème. A minima, je dois tenir mon rythme de publication, autant sur Facebook avec une publication par jour, qu’ici avec un billet chaque lundi et une nouvelle chaque mois. Une page et un site alimentés attireront plus de monde que leurs homologues à l’abandon (merci Captain Obvious !). Cependant, je ne suis absolument pas sûr que ça me permette d’élargir mon lectorat. Peut-être faudra-t-il pour cela trouver un autre terrain – c’est en réflexion, mais là-j’ai-pas-le-temps.

D’ici là, comme dit l’autre, “partagez, c’est sympa” !

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