Comme une habitude, j’ai longtemps délaissé ce blog… C’est que ça bosse !
Une photo valant mieux qu’un long discours, voici un cliché pris… il y a plus d’un an (le 29 décembre 2021 exactement). Et déjà à l’époque, je n’avais pas trouvé le temps de vous le présenter.
Tous les livres à plat sont ceux où j’ai travaillé comme relecture. Ceux dont vous pouvez contempler la couverture sont ceux dont je suis au moins co-auteur. Et les livrets à plat que vous ne distinguez peut-être que maintenant que je vous les signale sont des adaptations : des textes qui existaient précédemment et que j’ai été chargé de remettre au goût du jour.
Et déjà en cette fin de 2021, j’éprouvais une certaine fierté à prendre ce cliché (non sans difficulté : le cadre peinait à tout contenir).
D’ici quelques jours, j’espère refaire ce cliché, enrichi. Il faut que je prenne le temps de le faire.
Alors quoi ? Prétentieux, frimeur, ce billet de blog ? Beaucoup assimilent l’annonce de réussites avec l’orgueil et l’immodestie. J’essaye pour ma part de garder les pieds sur terre. Les deux romans sur la droite attendent désespérément leur petit frère, un troisième qui se fait attendre… Je vois encore des coquilles dans des textes où j’étais chargé de les débusquer… Bref : ne vous en faites pas, je ne m’endors pas sur mes maigres lauriers !
D’ailleurs tout cela ne reste que des travaux de commande. Malgré tout le plaisir que j’ai eu à les rédiger, ils restent encore un bon prétexte pour remettre à plus tard des travaux plus personnels (oui, toujours ce troisième roman, mais pas que, loin de là…).
Pourtant ce “prétexte” constitue aussi une formidable réussite. Cette pile est donc constituée de travaux de commande. Depuis cinq ans, je reçois des commandes pour relire des textes et en écrire d’autres. Et depuis maintenant deux ans, c’est mon unique activité. Deux ans passés à travailler dans les métiers de l’écriture et de l’édition. Deux ans d’activité rémunérée. Des gens sont assez fous pour me payer à relire et corriger des textes, à coordonner des ouvrages, à en écrire. Assez fous, ou assez appréciateurs de mon travail ? Oui, bien sûr que je regarde le chemin encore devant ; et la distance à parcourir parait vertigineuse pour “y arriver”. Pour répondre à des critères d’exigence qui sonnent comme une perpétuelle insatisfaction. D’où ce billet, ce regard en arrière sur le chemin parcouru. Ne pas monter bien haut peut-être… mais admettre que l’on est monté, sinon tout seul, du moins bien accompagné, que l’on est monté, et qu’il ne reste qu’à continuer.
Merci à toutes et tous qui y avez cru bien avant moi, et qui m’aidez encore à y croire. Regardez où ça nous mène : j’ai même fait faire des cartes de visite !
À très vite, ici ou ailleurs (je vais tâcher que ce soit ici ET ailleurs).