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Comme tout despote, il redoutait l’opinion de la rue autant qu’il la méprisait. Persuadé que le peuple n’était qu’une masse faible, il le craignait pourtant.
“La rue, ma némésis”, confiait-il parfois à son plus proche conseiller. Abreuvé de lettres classiques, celui-ci s’interrogeait toujours si son tyran de chef invoquait la déesse de la vengeance, ou son autre attribution, de la conscience publique…