Le défi d’écriture se poursuit et je m’amuse toujours autant. J’espère que vous aussi ! Aujourd’hui il faudra définir un mot selon un point de vue subjectif.
Colis (n.m.) : parois de carton enfermant un objet, ou plusieurs, on s’en fout, il faudrait ouvrir pour voir et le règlement interdit de le faire. Soit ils sont trop lourds pour être déplacés sans se péter le dos, soit ils sont tellement légers qu’ils ont volés quelque part dans le camion. Où ? Mystère. Généralement plus simple de les déposer au relais de livraison du coin. En plus ça évite de sortir de la cabine du bahut quand il fait froid.
Colis (n.m.) : goulot d’étranglement de la troisième révolution industrielle 2.0 du cyberweb multimédia interactif. Des solutions de contournement par téléchargement sont à l’étude. Pistes prometteuses avec les imprimantes 3D mais il faut elle-même les livrer dans des colis. Pas encore au point, donc. Résultats par ailleurs décevants de ces imprimantes avec la restitution des colis de foie gras ou de champagne.
Colis (n.m.) : concept hypothétique et sujet à caution, dont l’existence devrait être prouvée demain entre 8:00 et 12:00. Sérieux doutes puisque la même promesse avait été faite il y a deux semaines aux mêmes horaires et qu’un RTT avait été posé pour réceptionner l’objet, qui s’est avéré plus qu’immatériel.
Colis (n.p.) : Éléments de décoration un peu terne qui s’empilent dans la boutique. Mais bon, sources de micro-revenus, inversement proportionnels au volume occupé entre la porte des toilettes (condamnée par encombrement) et la cafetière (qu’il ne faut pas renverser sur les amoncellements).