Dans les vieux pots

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Ah qu’il est beau notre président ! Qu’il putasse bien ! Qu’il sait racoler les bons gens sur les bons thèmes au bon moment !

Pour preuve, cet énorme article du monde, indigent tellement il est neutre.

A cinq jours du second tour des municipales, Nicolas Sarkozy est venu défendre, mardi 11 mars à Toulon, sa “politique d’immigration maîtrisée”, un des thèmes forts de sa campagne présidentielle. “Il faut une politique d’immigration maîtrisée pour bien recevoir ceux qu’on reçoit”, a déclaré le président de la République au cours d’une table ronde avec des Français d’origine étrangère qui ont présenté leur parcours d’intégration. “Je dénie le droit à un certain nombre de donneurs de leçons de dire que, parce qu’on dit ‘politique d’immigration maîtrisée’, on serait raciste. Ce procès-là, il est inadmissible”, a-t-il lancé.

“POLITIQUE CONCERTÉE” AVEC L’UE

M. Sarkozy, accompagné du ministre de l’immigration et de l’identité nationale, Brice Hortefeux, a rappelé sa volonté que se tienne chaque année “un débat au Parlement” au cours duquel le gouvernement présenterait ses “objectifs en matière d’immigration”, notamment sur “des quotas annuels”“Il n’est pas anormal que la société française fasse venir ceux et celles dont elle a besoin”, a estimé le chef de l’Etat, plaidant à nouveau pour des “quotas par métier et par zone géographique”, une idée controversée actuellement examinée par une commission. Le président de la République a également dit son souhait de mettre en place une “législation sur les droits des étrangers” et de réprimer davantage ceux qui “emploient des clandestins”.

“La France ne peut pas accueillir tout le monde”, mais “la France doit accueillir ceux qui sont persécutés à travers le monde”, a martelé le chef de l’Etat, défendant le principe de “l’identité nationale” qui “n’est pas une pathologie”. M. Sarkozy s’est aussi félicité d’avoir été l’un des artisans de la “réduction de l’influence de l’extrême droite” qui “a empoisonné le débat politique pendant des années”, prenant en exemple la ville de Toulon, qui fut dirigée par le FN de 1995 à 2001 avant d’être conquise par Hubert Falco (UMP), réélu dimanche.

A deux jours du sommet européen à Bruxelles, Nicolas Sarkozy a aussi plaidé pour l’adoption d’une“politique concertée” en la matière entre les 27, si possible durant la présidence française de l’Union, qui débute le 1er juillet.

C’est formidable, non ? Dans sa tournée électorale dans le sud de la France, le petit Nicolas aura promis des sous à Marseille où son candidat est en difficulté, et il aura osé parlé de la “réduction de l’influence de l’extrême droite”, dont il serait l’artisan. C’est marrant, j’aurai parlé de récupération. Je dirai même de récupération plus efficace que celle de ses prédécesseurs. Et personne ne dit rien. A part que le président s’est pris un avertissement. Je pouffe. Moins que lui, sans doute…

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