Pour ce 9e jour sur 31 de mon défi d’écriture, mon texte tournera autour de la possessivité, avec un maximum de “mon”, “ma”, “mes”. Vous voyez le genre.
J’aime être reconnu pour mes qualités.
Mes amis m’apprécient pour ce que je suis, pour ce que j’exprime, pour mon esprit. Ma curiosité naturelle me pousse à m’instruire, à me challenger en permanence. Mon monde, toujours en mouvement, sollicite le maximum de mes capacités intellectuelles. Les défis que je me lance me permettent d’affirmer : “cela, je l’ai réalisé, c’est mon succès”. Ma fierté culmine alors, avec légitimité sans doute, et pourtant ma satisfaction ne dure que peu de temps. Il me faut de nouveaux combats à mener, de nouvelles épreuves à affronter. J’ai construit ma carapace dans l’adversité de mon parcours. Car j’apprends aussi de mes échecs – comme je l’ai toujours dit, si je veux multiplier mes succès, je dois multiplier mes échecs. Bien sûr, ma persévérance, ma qualité de travail et mon talent naturel me permettent d’améliorer mon ratio et de jouir de mes performances. Je suis un battant, c’est dans mon caractère.
Mais plus encore que ma culture, ma richesse intérieure ou mon humour, car mes amples connaissances me permettent de composer sans cesse de nouveaux traits d’esprit – ma répartie m’a valu ma réputation de convive espiègle et enjoué, que mes amis s’arrachent, plus encore que tout cela, bien sûr, ce qui me rend si précieux à mes proches, c’est ma modestie.