Pour ce dix-huitième jour (oui, maintenant, j’égrène les étapes de mon défi d’écriture en toutes lettres), soyons polyglotte, avec un texte à peu près en deux langues.
La situation était mal embarquée.
Durant leur road-trip, ils avaient réussi jusque là à rester en accord avec la law. Ils vivaient un American dream de postcard, peut-être, but un American dream tout de même. Ils avaient largué les kids à la granny, et les quatre buddies, comme les Beatles, sillonnaient on the road again again le pays de l’Uncle Sam. Et aujourd’hui, paf, la faute silly, la stupide mistake, le policeman sur sa grosse motorbike leur avait demandé de se park please, et fissa. Feu rouge grillé alors qu’ils cherchaient leur way back home to the motel. Les deux cops – lequel était bad, lequel était nice ? – s’étaient placés près de la voiture selon la standard procedure : un à la fenêtre du driver, l’autre dans le dead angle, où personne ne pouvait le voir sans se retourner. Et il était forbidden de se retourner. Verboten ! Ah non, confusion, pardon. Cela dit, le mood n’était pas à la franche rigoling. “Papers please” avait grommelé le cop. Si c’était lui “nice”, ils ne voulaient pas rencontrer l’autre. Le driver s’était excusé, avait plongé dans la boîte à gloves, à la recherche de sa driving license et du contrat de rental de la rental car.
L’officer avait examiné tout ça derrière ses sunglasses. Sur le backseat de la voiture, ça s’impatientait. “Mais dis-lui, qu’tu parles pas anglais !”
Le cow-boy assermenté, sous son casque rutilant, n’était pas stupid et comprenait very well ce qui se jouait. Après tout, il avait vu le country d’origine de la license, fut-elle temporary. Goguenard, il demanda avec un accent à cut with the knife aux petits tourists frenchies :
— Ain’t no red traffic light, in France ?
Ce à quoi le driver bredouilla.
— P’t-être ben one or two in Paris…
Le cop n’en crut pas ses oreilles. Il jeta les papers dans l’habitacle et disgusted, braya :
— Get the hell outta here !
Et ils gettèrent jusqu’à leur hôtel, où ils fêtèrent ça d’une Bud – faute de grives, on mange des marshmallows.
Je think que je know cette story depuis a long time ago. A lot of souvenirs avec tes parents (the same mot en Anglais et in French). Ai-je je the droit to un copyright?Bravo pour tes défis. Bon courage. Jean & Anne-Marie.
Je think que tu know en effet ! 😀 Of course tu peux réclamer le copyright et même le copyleft, je voulais préserver your anonymous identité. But je rends à la salade César… euh no, that’s pas ça !
Thanks for les encouragements.